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En effet, ce dernier est accusé d’abus sexuels sur onze personnes depuis 1977. Malgré cela, il continue son métier de réalisateur et continue également d’être récompensé pour cela. Boycotter son dernier film “J’accuse” est une obstruction à la liberté d’expression car on attaque cet artiste dès qu’il sort un film. Cependant le film marque quand même un franc succès auprès du public, avec 46400 entrées sur toute la France pour sa première journée d’exploitation. Il y a donc paradoxe, mais en apparence le public semble faire la distinction entre l’œuvre et l’artiste. De plus si l’auteur des faits a purgé sa peine, n’y aurait-il pas injustice de la part des gens s’opposant à ses œuvres ? Persécute-t-on cet homme seulement à cause de son succès ? De plus, dans le cas de Polanski, la nouvelle accusation de Valentine Monnier dénonce un crime commis il y a plus de 40 ans : il y a donc prescription. De plus, c’est à l’accusation qu’il revient de prouver la culpabilité du prévenu, et en son absence, le doute profite au prévenu.

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Toutefois, les femmes qui ont été victime de cet homme sont pour la plupart encore aujourd’hui victimes de choc post-traumatique. On sait que dans ce genre d’affaires la parole peut mettre du temps à se libérer. On peut aussi penser que les victimes ont du mal à parler car aujourd’hui cela est beaucoup moins mis en avant et reste tabou. C’est ce que reflète les propos d’Adèle Haene, femme accusant Polanski de viol également :  “Si j’en parle, c’est pour que les bourreaux cessent de se pavaner et qu’ils regardent les choses en face. Si j’en parle c’est pour que le honte change de camp”.

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