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Ce sujet relève énormément de points de discorde. En effet, d’un côté nous pouvons penser qu’il faut différencier l’œuvre de son artiste. Dans un premier temps, une œuvre est forcément imprégnée de l’âme de l’artiste. De plus boycotter ou appeler à la censure, suite à la parution d’une œuvre, est contraire à la liberté d’expression. De ce fait, il ne serait donc pas moral de censurer une œuvre à cause de son auteur. C’est ce qu’on retrouve dans l’actualité avec l'exemple de Roman Polanski et notamment de la cérémonie des Césars 2020. Cela va nous servir pour notre premier exemple que nous verrons par la suite. Nous allons prendre un deuxième exemple pour mieux comprendre la complexité de la problématique, celui de Bertrand Cantat. De plus, la présomption d’innocence rentre en jeu : un homme est présumé innocent jusqu’à ce qu’il soit déclaré coupable (que si une enquête est en cours). Elle s’impose à tous, aux juges, aux différents acteurs intervenant dans la procédure pénale et même aux tiers (journalistes).

œuvre seulement s’il a mis sa personnalité dans celle-ci. La loi ne fait donc aucune différence entre l’homme et l’auteur. Il est également pour certaines personnes inconcevables de soutenir financièrement et artistiquement un individu ayant fui la justice. Si on se place dans un contexte plus actuel, nous pouvons faire un parallèle entre un prêtre pédophile et le cinéaste délictueux : tous deux se sont servis de leur travail pour attaquer des enfants, et tous deux ont été protégé par des institutions : l’Église et la grande famille du cinéma. Or aujourd’hui l’Eglise puni les prêtres pour cela. Alors pourquoi le cinéma ne pourrait en faire autant? Il faut également savoir écouter les victimes, pour mieux comprendre et ne pas se voiler la face. En effet, selon l’autrice Iris Brey, il est beaucoup plus difficile de trouver les témoignages des victimes, alors que la défense des accusés est beaucoup plus relayée.

On peut également penser que dissocier l’œuvre de l’artiste est impossible. Sur le plan légal, la loi nous dit qu’on ne peut pas différencier l’homme de l’artiste (législation des droits d’auteur). La loi dispose que l’Homme ne devient auteur de l’œuvre, seulement si cette dernière est influencée par sa personnalité. L’artiste pourra donc toucher à sa rémunération après son 

De plus, si on juge l’œuvre en fonction de l’artiste, on peut se poser la question sur les motivations de ce dernier. L’artiste choisit-il son art pour sa passion ou pour l’argent ? En effet, on peut notamment penser aux Youtubeurs. Aujourd’hui Youtube est une plateforme très connue. De plus en plus de monde se lance dans la création de vidéos. Or on sait l'existence d’algorithmes qui filtrent les vidéos par thèmes (ceux qui plaisent le plus …). Ces vidéos-là sont alors mises en avant sur la plateforme. Sachant cela, il est facile de se poser la question si l’artiste de la vidéo fait cela par passion ou pour être mis en avant par la plateforme, et ainsi gagner plus de visibilité, et par conséquent gagner plus d’argents. Il en est de même pour d’autres plateformes musicales notamment comme deezer par exemple. En effet, deezer met en avant certaines musiques, basées notamment sur les précédentes écoutes de l’utilisateur. Les musiques les plus écoutées du moment seront également mis au premier plan de l’application. C’est une technique pour mieux aguicher le client : affiner leur système de recommandation. Le but étant également de rendre l’usage addictif, afin que l’utilisateur ne retourne pas vers une radio classique, gratuite mais où il ne peut pas choisir sa musique

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